20 Nov

Ascension de l'OBIOU, été 2020

Publié par z2a31.over-blog.com

Pour ces vacances 2020, nous avions choisi de nous installer dans le camping du lac de Sautet près de Corps, dans le Dévoluy.

Si nous n'avions pas prévu d'aller visiter l'OBIOU, nous y serions allé quand même, tellement sa vue depuis le camping est belle et omniprésente!

Mais la question ne s'est pas posée, puisqu'il faisait parti de nos objectifs, et c'est vraiment une ascension que je recommande. Mais attention, il vaut mieux ne pas être sujet au vertige, comme en montagne en général, mais dans ce cas là, la sensation de vide est exacerbée par endroit.

Au début le sentier est bien marqué, et par la suite, il faut suivre le marquage rouge, qui indique la voie normale jusqu'au sommet. Nous l'avons suivi jusqu'au col, puis l'avons abandonné pour prendre la voie des chatières. C'était le côté ludique de la sortie.

Cela reste une randonnée facile, mais exigeante très engagée par endroit, et particulièrement belle. Avec de la chance, on peut y croiser des chamois.

Quelques photos:

L'Obiou, vu depuis notre tente. Il en impose! Et pourtant, ce n'est même pas un 3000. Mais avec ses 2789m, c'est le plus haut du Dévoluy.

Nous avons démarré à 7h45, au niveau des grottes, juste en dessous du col de Faisse. Au bout de 100m, le sentier commence à monter sèchement, puis ça se calme, et la balade devient bucolique. Ca ne durera pas...

Premier panorama juste avant le pas du vallon

Deuxième panorama, avec le plateau de Bure que l'on ne peut pas rater.

On voit bien les deux sommets: la tête de l'Obiou, et le petit Obiou. Mais ce n'est pas direct, il va falloir tout contourner par la droite.

On vient de passer le pas du Vallon, et évidemment, on redescend juste après...

Les murailles du petit Obiou donnent vraiment envie d'aller y poser les mains!

On va longer ces murailles un petit moment. A l'intérieur, il y a une belle grotte glacée que nous visiterons au retour.

On aperçoit le col vers lequel il faut se diriger. Heureusement, le marquage rouge va bien nous aider pour nous orienter dans la combe du petit Obiou.

A partir de maintenant, il faut être précis. Ce n'est pas encore très engagé, mais il faut bien regarder où l'on pose les pieds sur ces marches croulantes

La partie finale est assez raide, il faudra redoubler de prudence, mais ça passe relativement bien. Pour la descente, c'est une autre histoire...

Nous voici arrivé au col. Au fond, le petit Obiou

Pour cette ascension, nous avons emprunté la voie des Chatières, qui comme son nom le laisse supposer consiste à emprunter des passages étroits, dans lesquels il faudra mettre les mains. La première est repérée par la marque bleue clair sur la photo, et la suivante, je pense que c'est la marque verte, mais j'ai un petit doute. De toutes manières, au pied de la voie, il n'y a plus de place pour le doute. Pour aller vers cette première chatière, il faut suivre la voie normale jusqu'à un croisement bien marqué qui part sur la droite, et qui nous y amène presque directement. Il vaut mieux éviter de couper, car certains passages sont assez scabreux

Première chatière. Un gros escalier avec les marches en pente qui se termine par une muraille de 5 ou 6 mètres à escalader. Du II sup parfaitement vertical.

Isa qui en fini avec le mur. C'est la sortie la plus délicate

On continue en profitant du panorama, comme cet étrange mur

Ici, je me suis trompé de voie. Je suis allé trop loin, mais je pense que ça passait quand même. C'est certainement plus exposé, et cela s'apparente à une course d'arête. Sans matériel pour se sécuriser comme il faut, nous avons préféré cherché le bon passage qu'un jeune couple à découvert juste avant nous.

Isa s'engage. Là, elle pose le sac...

Quand on vous dit chatière...

L'escalade est ludique là aussi. Une vingtaine de mètre je pense, un joli pas en II sup encore.

Isa à la sortie. Nous ne sommes pas encore arrivés au sommet, mais il est très proche, et ce n'est plus qu'une formalité, même s'il faut continuer à faire attention

Summit

Notre tente au bord du lac.

Vers le plateau de Bure. A droite, le grand Ferrand, notre prochain objectif

Impressionnante muraille. Nous sommes arrivés derrière la personne en rouge

Pour redescendre, nous allons passer par la voie normale, en suivant les marques rouges.

C'est bien tracé, mais il faut faire attention tout le long.

Arrivé au col, j'ai continué sur le petit Obiou, alors que Isa commençait la partie la plus délicate de la descente, à l'endroit que j'ai entouré de gris.

Arrivé à mis hauteur de la pente, nous avons pris la direction de la grotte glacée.

Rien à voir avec la grotte de Casteret, mais ça vaut quand même le détour, d'autant que ce n'est pas très loin.Il ne faut pas s'arrêter à la première impression, comme nous avons failli le faire. Il faut s'engager au fond de la grotte pour voir cette muraille de glace. Attention le plafond est bas. Heureusement que j'avais gardé le casque.